Feu de forêt
Un feu sur la colline, c'est la vie que l'on brûle.
Volutes de fumée, c'est la forêt qui hurle
D'un sombre désespoir. N'avez-vous pas compris
Que quand les arbres éclatent, c'est Dieu lui-même qui crie ?
Un lapin calciné, un sanglier qui fuit,
Un oiseau asphyxié, un brasier dans la nuit,
Une maison incendiée, par le vent tisonnée,
C'est toute l'oeuvre de Dieu qui est assassinée.
Copyright Jacques R. Verpeaux (Eucalion) © Droits de reproduction et de diffusion réservés - Ecrire : jacques@verpeaux.net